Étape préparatoire : préparer le sol avant la pose du parquet.

Il est très important de préparer le sol avant de débuter la pose. Il doit être dépourvu de matière. Le but est d’obtenir une surface propre et plane adaptée à la pose de parquet. Si le sol n’est pas plat, il va falloir le ragréer. L’opération consiste à poser un enduit lissant sur la chape de béton. La pose de la sous-couche ne peut être effectuée que si le taux d’humidité de votre sol ne dépassepas 3 %.

Les différents types de parquet

Il existe trois sortes de parquet : le massif, le contrecollé, et le stratifié. Chacun d’eux a des particularités qu’il est essentiel de prendre en compte avant que vous fassiez votre choix.

1 Le parquet massif

Comme son nom l’indique, le parquet massif est entièrement composé de bois. 100% naturel, c’est le parquet le plus durable. En effet, il n’est pas rare de trouver des parquets presque centenaires dans certaines vieilles demeures. Cette longévité s’explique entre autres par la possibilité de rénover le bois facilement. Un simple ponçage et l’application d’un produit de protection suffisent pour redonner au parquet son aspect initial.

2 Le parquet contrecollé

Superposition de trois couches, le parquet contrecollé est un type de parquet très courant. Seule la couche supérieure est en bois véritable. Moins cher que le parquet massif, le contrecollé est également moins durable et ne peut être rénové que quelques fois. Le nombre de rénovations possibles dépend de l’épaisseur de la première couche.

3 Le parquet stratifié

Très courant, le stratifié n’est en réalité pas considéré comme un parquet. Aujourd’hui, il est aisé de trouver des stratifiés très ressemblants au parquet massif. Facile d’entretien, le stratifié est également très accessible financièrement. Il est impossible de le rénover. En cas de rayure ou de casse, votre seule solution sera de le remplacer.

Les différentes poses possibles

Selon le parquet choisi, plusieurs poses sont envisageables. On en compte trois : la clouée, la collée, et la flottante. Les parquets ne supportant pas toutes les poses, il est donc très important de mettre cet élément dans la balance avant que vous fassiez votre choix.

1 La pose clouée

La pose clouée est la technique traditionnelle de pose de parquet. Elle consiste à fixer les lames en les clouant sur des lambourdes posées directement sur le sol. Réservée aux parquets d’une épaisseur minimale de 20mm, la pose clouée se fait exclusivement sur des parquets massifs. Toutefois, certains parquets contrecollés épais et de grande qualité peuvent supporter ce type de pose.

2 La pose collée

Adaptée aux parquets massifs et contrecollés, la pose collée consiste à fixer les lames au sol grâce à une dalle de colle. Ce type de pose assure une stabilité maximale et une acoustique très agréable. De plus, c’est la pose la plus adaptée à un système de chauffage au sol.

3 La pose flottante

Emboîter les lames et les fixer entre elles par un système de clips, c’est le principe de la pose flottante. Ce type de pose est adapté aux parquets stratifiés et contrecollés. Le terme de « parquet flottant » est d’ailleurs souvent mal utilisé. Un parquet flottant est en fait un parquet contrecollé nécessitant une pose flottante. En général, une sous-couche textile est nécessaire pour une bonne isolation phonique et thermique. L’avantage de la pose flottante est que le parquet peut être retiré à tout moment, ce qui est bien plus long et compliqué avec une pose collée ou clouée.